Thérapie des schémas

La thérapie des schéma a été crée par Jeffrey Young, dans les années 1990. Elle est issue de plusieurs approches en psychologie :

=> Les thérapies cognitives et comportementales

=> Les théories de l’attachement

=> La psychanalyse

=> La Gestlat Thérapie

A quoi on s’intéresse dans la thérapie des schémas ?

Ici, on s’intéresse aux SPI (schémas précoces inadaptés) = mode d’interprétation général du monde, des autres, de soi et des relations, qui est dysfonctionnel. Ces SPI proviennent de notre enfance, de notre histoire de vie et influent ensuite beaucoup sur l’adulte que nous sommes. On s’intéresse donc ici à ce qui vous pose problème dans votre vie actuelle, en lien avec votre histoire, l’éducation que vous avez reçu, etc.

Quels objectifs ?

• Identifier les schémas, les stratégies d’adaptation adaptées et inadaptées, dans la vie du patient
• Identifier l’origine des SPI, les besoins affectifs fondamentaux non satisfaits
• Assouplir les croyances erronnées, du fait des schémas
• Travailler les émotions associées aux besoins non satisfaits dans l’enfance et à l’âge adulte
• Apprendre à mieux reconnaitre ses besoins, ses émotions, à me comprendre comment nous fonctionnons
• Apprendre à répondre à ses besoins, à mettre en place des changements pour avoir la vie que nous avons envie d’avoir, être plus libre dans ses choix, sa vie, améliorer les relations, etc.

Un plan de changement est établi, utilisant plusieurs outils : visualisation et imagerie, reparentage, restructuration cognitive, technique de la chaise vide, etc.

Pour qui ?

Les thérapies des schémas sont validées scientfiquement, et indiquées pour des personnes de tout âge, en souffrance psychique, souhaitant améliorer leur qualité de vie et étant motivés pour s’engager dans une psychothérapie.

Pour quels types de troubles, de difficultés ?

Tous les troubles peuvent être traités en thérapie des schémas mais cela est particulièrement indiqué pour :

• Trouble dépressif persistant ou réfractaire, y compris la dysthymie
• Troubles anxieux réfractaires à des interventions psychothérapeutiques de première ligne comme les TCC (trouble d’anxiété généralisée, trouble d’anxiété sociale et trouble panique)
• Troubles alimentaires légers à modérés (sans complications physiques)
• Traumatismes dans l’enfance
• Difficultés relationnelles
• Troubles de personnalité
  • Borderline
  • Dépendance affective
  • Evitante

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